Communauté de communes Albères - Côte Vermeille - Illibéris : 1 territoire - 15 communes

Gilles, électricien-électromécanicien au service de l’éclairage public

“Visages et Métiers de la communauté de communes”

Une trentaine d’agents qui œuvrent quotidiennement à votre service se sont prêtés au jeu de l’interview.
Merci à eux !
Merci à Lionel Pedraza pour son travail de photoreporteur !

Gilles nous éclaire sur ses missions

Il faut être très vigilant niveau sécurité sur certaines missions (…). C’est un travail minutieux, le moindre geste est calculé, un faux mouvement ou un coup de vent peut être fatal. C’est une concentration maximale.

Gilles, électromécanicien et électricien, est entré à la communauté de communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris en 2006 au service de l’eau potable. Suite à un problème de santé l’empêchant de continuer ses missions en toute sécurité sur ce service, il a intégré en 2011 le service de l’éclairage public.

Parlez-nous de votre métier

Tout d’abord nous effectuons le changement des ampoules hors d’usage dans les quinze communes. Un agent réalise une veille quotidienne sur l’état des installations électriques. Il relève les points défectueux afin que notre service puisse intervenir rapidement. Les usagers font également des signalements sur la ligne téléphonique d’astreinte pour des dysfonctionnements dans leur rue ou dans leur quartier. Nous intervenons en fonction de tous ces éléments remontés.

Actuellement nous mettons en place des installations LED, dans le but d’avoir des lampadaires à économie d’énergie. Soit nous changeons l’appareil, soit simplement l’ampoule.

Nous travaillons toujours en binôme du fait de l’utilisation des nacelles.

Quels sont vos qualités, vos savoir-faire ?

De la patience et de la réflexion. Il faut savoir aller chercher la panne au bon endroit et au bon moment, savoir la détecter rapidement. Une bonne connaissance du réseau électrique installé sur le territoire et des équipements présents est indispensable pour intervenir le plus justement possible.

Nous changeons d’équipe toutes les semaines, nous devons être capable de nous adapter à notre partenaire et apprécier le travail en d’équipe.

En dehors de mes habilitations électriques, je suis également titulaire du permis poids lourd et des CACES nacelle.

Comment se déroule une journée à l’éclairage public ?

Mes journées débutent à 7h30 pour se terminer à 16h45.

Chaque matin, le responsable du service éclairage public nous donne les instructions d’intervention, le planning et les communes sur lesquelles nous devons dépanner ou faire des travaux pour placer du matériel neuf (LED).

Mon temps de travail s’organise en fonction de nos différentes missions.  Comme je le disais, actuellement nous sommes sur les changements de lampes sodium pour les remplacer par des LED, beaucoup plus économiques. D’autres journées sont entièrement consacrées à l’installation de matériel neuf ou de changement de lampes grillées. Et puis il y a les interventions d’urgence. On peut être appelé à n’importe quel moment pour aller effectuer un dépannage d’un réseau électrique défaillant.

A tour de rôle du vendredi au vendredi, nous effectuons une semaine d’astreinte. Il nous arrive d’intervenir au cours de la nuit. Prenons l’exemple d’une voiture ayant percuté un candélabre, nous devons impérativement mettre en sécurité le lieu de l’accident afin de mettre en sécurité les usagers, remplacer l’installation et remettre le service en état de marche.

Le service participe également à l’entretien des éclairages des stades.

Nous devons être réactif, et dépanner au plus vite.

Avez-vous des missions exceptionnelles ou des missions qui sortent de votre champ d’action mais nécessaires?

Oui, pour les festivités. Nous apportons notre soutien aux communes. Par exemple pour les fêtes de Collioure, nous installons les prises, les éclairages pour les bodegas. Dans les communes nous mettons les guirlandes lumineuses pour décorer les rues en période de fêtes de fin d’année ou encore des drapeaux, des fagnons sur le haut des mats…

Parfois, il nous arrive d’être sollicités par les communes pour élaguer aux abords des voies lorsqu’elles ne peuvent y accéder, nous intervenons donc en hauteur grâce aux nacelles. Mais ça reste très exceptionnel.

Du 15 octobre jusqu’à décembre, nous posons les décorations de Noël sur les 15 communes. C’est un travail important. Chaque année les communes s’équipent de nouvelles décorations. Il faut les monter, parfois tout est à refaire puisqu’elles se dotent de matériel neuf. Une fois la période passée, nous devons tout démonter et tout ranger. Cela nous prend quelques semaines de plus.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Travailler en extérieur me plaît beaucoup. Le contact avec les gens également. Nous sommes amenés, de par notre mission de terrain à rencontrer les habitants des communes, les commerçants, les élus…j’aime ce côté relationnel.

Mais parfois nous faisons la maintenance dans des rues où il n’y a pas âmes qui vivent, où tout est fermé, les journées sont alors monotones !

Travailler pour le service public me tient à cœur. Je suis conscient de l’utilité de nos missions. Je suis content quand nous repartons et que les pannes sont réglées, ou que la pose de nouveau matériel va participer à de l’économie d’énergie.

Pouvez-vous nous confier une anecdote ?

De temps en temps nous sommes confrontés au mécontentement des usagers.

Un jour, une personne est venue à notre rencontre pour nous expliquer que l’éclairage était trop fort et l’empêchait de dormir. Dans ces situations, il est important d’être à l’écoute et diplomate, même si nous ne sommes pas directement responsables du problème et que nous ne pouvons pas le régler.

Vous arrive-t-il de prendre des risques en exerçant votre mission ?

Il faut être très vigilant niveau sécurité sur certaines missions. Nous pouvons intervenir à proximité de réseau EDF à nu sans isolant, souvent dans les anciens quartiers des villages, c’est sous tension en permanence. C’est un travail minutieux, le moindre geste est calculé, un faux mouvement ou un coup de vent peut être fatal. C’est une concentration maximale. Les équipements de sécurité sont indispensables, les gants isolants, casque avec visière, tous les équipements de protection pour travailler sous tension. C’est le moment où on est le plus près du danger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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