Communauté de communes Albères - Côte Vermeille - Illibéris : 1 territoire - 15 communes

Guillaume, électromécanicien à la piscine intercommunale Alberaquatic

“Visages et Métiers de la communauté de communes”

Une trentaine d’agents qui œuvrent quotidiennement à votre service se sont prêtés au jeu de l’interview.
Merci à eux !
Merci à Lionel Pedraza pour son travail de photoreporteur !

Aujourd’hui, Guillaume nous parle de son métier d’électromécanicien à la piscine communautaire

 Maintenir en activité une structure comme la piscine intercommunale est une mission parfois difficile, mais grâce à nos interventions quotidiennes, ce sont des milliers d’usagers qui ont plaisir à venir barboter dans une eau si claire et de qualité.La satisfaction des baigneurs est ce qui me motive et me fait plaisir.

Guillaume, après l’obtention d’un bac pro en maintenance des systèmes automatisés, a travaillé 13 ans comme technicien chef d’équipe dans l’entreprise KONE pour la maintenance des ascenseurs dans la région de Montpellier.

En 2014 la CCACVI inaugure sa piscine intercommunale, c’est à cette occasion que Guillaume a eu l’opportunité de rejoindre l’équipe de ce service en tant qu’électromécanicien. Pour exercer ces nouvelles missions, il a suivi des formations sur le traitement de l’eau ainsi que sur le fonctionnement des appareils et des divers systèmes inhérents à ce procédé.

Parlez-nous de votre métier

Notre rôle consiste à assurer la conformité de l’établissement en application des normes sanitaires imposées, et à veiller au bon fonctionnement des diverses installations pour garantir une baignade en toute sécurité dans une eau saine.

Quotidiennement, nous réalisons la supervision des machines et des appareils de contrôle pour vérifier leurs bons fonctionnements et nous contrôlons aussi la qualité de l’eau. Nous devons constamment surveiller le degré de PH (potentiel d’hydrogène), sans rentrer dans les détails techniques, il s’agit de l’acidité de l’eau.

Quels sont vos qualités, vos savoir-faire ?

Je dirais qu’il faut avoir de solides connaissances techniques dans plusieurs secteurs, la mécanique, l’électricité, la plomberie et les divers procédés chimiques.

Pour la partie électricité, les habilitations électriques sont obligatoires. Je possède également le Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES) d’engins, comme la nacelle.

Comment se passe une journée type ?

Je commence ma journée à 6h. La première étape c’est la désinfection des bassins et des plages. Ensuite, je dois examiner la qualité de l’eau. Au cours de la journée, selon les consignes imposées par l’Agence Régionale de la Santé, je teste l’eau à deux reprises, le matin et le midi, afin de vérifier ses taux de PH, de Chlore et les températures.

Enfin, j’inspecte tous les équipements et installations de la piscine, je m’assure que tout est en état de marche, que rien ne coince. Le cas échéant, je réalise les réparations nécessaires pour faire repartir le système. Ce peut être le remplacement de conduite d’eau d’alimentation bassin parce que celle-ci est cassée, ou une réparation sur un hypomix (doseur de chlore) pour tester l’eau, ou plus simplement le remplacement d’un luminaire dans les vestiaires.

Pour effectuer toutes ces missions, nous sommes équipés de vêtements de sécurité. Nous avons une tenue spécifique pour chaque domaine. Pour la partie électricité, casque, lunette pour les arcs, gants et bottes isolants. Pour la partie chimique, masque à cartouche, combinaison, gants et bottes.

Une semaine par mois, je suis d’astreinte. Sur ces temps, je me rends disponible à toute heure en cas de problème au sein de la piscine.

Avez-vous des missions exceptionnelles ou des missions qui sortent de votre champ d’action mais qui sont nécessaires ?

Oui, deux fois par an nous réalisons un entretien complet de la piscine. Elle est fermée au public pour quelques jours. Toute l’équipe participe à ce grand nettoyage, le personnel technique, le personnel d’entretien, les maitres-nageurs-sauveteur etc. Chacun a des missions bien spécifiques. C’est un énorme travail. Nous procédons à un arrêt technique. Les bassins sont vidangés et nettoyés à l’aide d’un mélange d’acides. Les équipements de natations sont assainis. Le procédé de filtration de l’eau fonctionne avec des filtres à diatomée (bougies d’1m10 de haut). Lors de ces nettoyages, ce système de filtration est entièrement démonté. Les 300 bougies sont ôtées une à une manuellement, totalement désinfectées ou changées quand elles sont défectueuses, pour ensuite être replacées. C’est une opération minutieuse, fastidieuse et très longue !

A la réouverture c’est une piscine toute neuve qui s’offre aux nageurs.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?

La diversité des tâches. Je touche un peu à tout, j’ai une vision complète du fonctionnement du système.  Les missions, même si elles sont récurrentes, sont variées et rythment les journées.

Il y a aussi quelques contraintes, la chaleur et l’humidité qu’il faut supporter tous les jours. L’exposition aux produits dangereux, notamment la chloramine (dégradation du chlore au contact des matières organiques qui s’évapore sous forme de gaz) et l’attention toute particulière portée dans leur manipulation et leur utilisation.

Maintenir en activité une structure comme la piscine intercommunale est un travail parfois astreignant, mais grâce à nos interventions quotidiennes, ce sont des milliers d’usagers qui ont plaisir à venir barboter dans une eau si claire et de qualité. La satisfaction des baigneurs est ce qui me motive et me fait plaisir.

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