Communauté de communes Albères - Côte Vermeille - Illibéris : 1 territoire - 15 communes

Linda, agent d’entretien

“Visages et Métiers de la communauté de communes”

Une trentaine d’agents qui œuvrent quotidiennement à votre service se sont prêtés au jeu de l’interview.
Merci à eux !
Merci à Lionel Pedraza pour son travail de photoreporteur !

Aujourd’hui, Linda nous parle de ses missions au sein du siège communautaire

J’aime que le travail soit bien fait. Je me dis « à la place de mes collègues, qu’est ce qui m’agacerait si je travaillais dans ce bureau ? J’emploie beaucoup d’énergie dans mes tâches, comme dit l’expression, je mets de « l’huile de coude » !

Linda a exercé plusieurs emplois dans le secteur privé, notamment dans le domaine de la vente, du commerce et des entreprises de nettoyage. Elle a intégré le service public comme contractuelle à la mairie d’Idron, dans les Pyrénées-Atlantiques. Linda s’occupait de l’entretien de la cantine d’un groupe scolaire. Après avoir suivi quelques formations, elle a obtenu un concours « hygiène et sécurité » et a endossé le rôle de responsable de l’entretien de cette cantine.

C’est suite à la mutation de son mari dans les Pyrénées-Orientales, que Linda est arrivée sur le territoire. Elle a commencé par faire quelques remplacements à la mairie d’Argelès-sur-Mer et dans les diverses structures de la CC ACVI, puis a intégré pleinement l’intercommunalité.

Aujourd’hui Linda s’occupe de l’entretien du siège communautaire.

Parlez-nous de votre métier

Je suis affectée au siège communautaire. Avec Béatrice, ma collègue, nous entretenons environ 2000m² de surface. J’interviens dans les bureaux, les salles de réunions, les sanitaires et dans les deux espaces de restauration, situés à l’étage.

Comment se passe la journée type de Linda ?

Je travaille 7h par jour du lundi au vendredi de 13h à 20h. J’ai certaines tâches bien précises à exécuter, mais j’organise mon temps de travail comme je le souhaite. Je me suis donc fait mon propre programme journalier.

Nous sommes présentes sur les temps de travail des collègues et de l’ouverture au public. Il est essentiel pour moi de tenir compte de ces paramètres pour mener à bien nos missions sans déranger personne. En règle générale, je m’entends avec les collègues pour pouvoir intervenir sans les perturber.

A mon arrivée, je commence par faire un état des lieux. Je fais le tour de tous les bureaux, des salles de réunions et des sanitaires. Ce petit tour me permet de repérer les priorités du moment et de les traiter au plus vite.

Quotidiennement pour chaque bureau, je traque la poussière sur les meubles, je désinfecte les claviers d’ordinateur et les combinés téléphoniques, je vide les poubelles et je nettoie les sols. Entre deux réunions, je débarrasse les tables, je passe un coup d’éponge et j’installe les collations. En début de semaine je consulte le planning des réunions pour prévoir les cafés et les petites douceurs demandées par les organisateurs des réunions.

Nous rangeons les stocks de café, de thé, de sucre etc., et du matériel de cuisine : vaisselles, cafetières… C’est important que ces espaces soient parfaitement nettoyés mais surtout bien organisés.

Enfin, je nettoie régulièrement les vitres et je m’attache à tous les petits détails, comme dépoussiérer les plantes.

Votre métier présente-t-il certaines contraintes ? Certains risques ?

Oui, bien entendu, comme tout métier je crois.

J’aime que le travail soit bien fait. Je me dis « à la place de mes collègues, qu’est ce qui m’agacerait si je travaillais dans ce bureau ? ». J’emploie beaucoup d’énergie dans mes tâches, comme dit l’expression, je mets de « l’huile de coude » !

Passer la toile sur d’aussi grandes surfaces ou encore s’occuper de ces baies vitrées, n’est pas de tout repos. Heureusement, notre collectivité porte une attention toute particulière à nos conditions de travail. Nous avons par exemple de nouveaux outils qui nous permettent de beaucoup moins forcer. Le service s’est doté d’une balayeuse qui désencrasse les sols, nous l’avons baptisée Simone.  Au niveau des produits, c’est pareil. Nous avons de plus en plus de solutions d’entretien naturelles pour remplacer les produits dangereux. Nous utilisons par exemple le vinaigre d’alcool blanc. Un agent désinfectant tout aussi efficace mais beaucoup moins agressif. C’est un confort pour nous, même si nous sommes équipés de blouses, de sabots antidérapants et de gants, manipuler et inhaler ces substances toxiques à longueur de journée, est risqué. Puis, à moindre effet, mais c’est aussi dangereux pour nos collègues et pour les usagers qui se présentent dans les locaux.

Quels sont vos qualités, vos savoir-faire ?

L’organisation. C’est primordial dans notre métier. Il ne faut pas s’éparpiller, il faut être méthodique pour que tout soit réalisé en temps et en heures.

La réactivité et l’adaptation. Parfois, nous devons nous occuper du grand nettoyage d’une salle de réunion, et quand on arrive elle est occupée. Il faut savoir rebondir sur une autre tâche pour ne pas perdre de temps.

Je pense que mon côté optimiste, jovial, participe à la qualité de mes services. J’essaye d’être toujours positive, d’avoir le sourire. Nous passons tous une bonne partie de la semaine au travail, nous vivons en collectivité, c’est un peu comme une deuxième maison et une deuxième famille. Il est important pour moi que les lieux soient parfaitement sains, pour que tout le monde s’y sente bien et que l’ambiance soit conviviale et sereine.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre métier ?

D’avoir la tête libre ! A mes heures perdues, je fais de la peinture à l’huile. J’ai quelques toiles à mon actif. C’est un moyen pour moi de m’évader. Pendant que je fais le ménage, je mentalise mes futures toiles.

Je suis attachée au contact avec mes collègues ou avec les usagers que je croise. C’est toujours enrichissant ou divertissant, d’échanger quelques mots.

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