[folder-gallery fid=”82″ link=”file” columns=”1″ orderby=”rml” size=”large”]
Ensemble, acceptons la flore spontanée dans nos espaces de loisirs
La vision de l’entretien des espaces au fil des années évolue ! Auparavant, il fallait que l’herbe soit homogène, dépourvue de fleurs, et surtout pas trop haute ! L’acceptation d’un pissenlit sur la cheminement d’un camping était révolu en un seul coup de pesticide…
Elodie CANET |
Heureusement, les mentalités changent et désormais, nous protégeons cette flore qui s’invite dans nos espaces publiques et nos jardins. Ce changement radical a été dû aux nombreux effets néfastes découverts sur notre santé (cancers, brûlure, perturbation du système endocrinien, …) mais aussi sur l’environnement (disparition des pollinisateurs grâce à qui, nous nous nourrissons). Désormais, cette flore pourtant si importante car très souvent mellifère et refertilisante, est prise en compte.
Ces plantes qui poussent à même le béton sont appelées « plantes pionnières » ou « rudérales ». Leur fonction est souvent de préparer le sol pour des plantes plus exigeantes. Elles peuvent vivre dans des milieux instables et perturbés : très pauvres et secs comme par exemple, les trottoirs, le bas des murets, …
Parfois elles peuvent même être bio-indicatrices des carences du sol, de pH, de compaction, …